les gâts, sans doute un peu éméchés, avaient coutume de se mettre en équilibre sur les mains et se tenir droit comme un chêne, pour éblouir les gâtes. En patois bourbonnais, on appelait cet exercice
« faire le piquenchâgne », c’est-à-dire piqué comme un chêne. On comprend, dès lors, l’assimilation de ce mot avec notre dessert traditionnel dans lequel les poires sont piquées la queue vers le haut. Quant à la pâte, à l’origine une simple pâte à pain, elle a évolué vers une formule plus légère que nos Maîtres Pâtissiers ont élaborée.
Probablement d’une discussion à bâtons rompus entre bons copains. Pourtant elle devait
rapidement s’imposer comme une évidence, car le Piquenchâgne est la seule pâtisserie
spécifiquement bourbonnaise. Un groupe de bons et honnêtes citoyens devait donc, sans attendre, en défendre l’honneur et la spécificité. Ainsi naquit la Confrérie Moulinoise du Piquenchâgne. Qu’il nous soit permis de remercier les nombreux partenaires qui nous ont aidés dans cette aventure et souhaitons longue vie et grand succès à notre confrérie.